Améliorer sa communication orale : apprendre, pratiquer, se tromper, recommencer !

Sarah Waroquet
· 16 décembre 2021
Améliorer sa communication orale : apprendre, pratiquer, se tromper, recommencer !

Sur le marché du travail, la maîtrise de la communication orale est une compétence prisée. Les recruteurs y sont attentifs et les managers sont souvent désireux de former leurs équipes. Selon une étude présentée par l’entreprise Degreed[1] spécialisée dans la technologie de l’éducation, la compétence « communication et négociation » serait ainsi la troisième plus recherchée au monde.

Comment améliorer son oralité ? En comprenant, dans un premier temps, qu’il s’agit d’une compétence douce[2] qui se rapporte à la façon dont le professionnel interagit avec ses collaborateurs. La maîtrise de l’oralité peut donc s’appuyer sur les qualités humaines propres à chacun, appelées savoir-être : capacité d’écoute, sens de l’initiative…

Mais l’opposition entre compétences douces (interpersonnelles) et compétences dures (techniques) tend à faire oublier que la communication orale s’apprend. Il existe des règles simples et des points de vigilance à connaître pour améliorer son oral. Ces savoirs  théoriques doivent être mis rapidement au service de la pratique pour que l’apprenant accède aux savoir-faire de la communication orale. L’oralité mobilise en effet des compétences concrètes qui s’acquièrent et s’entretiennent par l’expérience. Les techniques de la communication orale s’inscrivent dans le corps et il convient de s’y entraîner comme on le ferait dans le cadre d’une pratique sportive. Ainsi, le parcours d’amélioration de l’oral se dessine sur le long terme et se nourrit de nos échecs. Il est important d’oser pratiquer, se tromper, recommencer, se tromper de nouveau… Ce processus permet d’identifier nos mauvaises habitudes (tics de langage, digressions, etc.), de les combattre et de les remplacer par des attitudes adaptées.

Comme le sportif bénéficie de l’encadrement de son entraîneur, le professionnel désireux d’améliorer son oralité doit être accompagné. Or la communication orale est un phénomène complexe et l’humain seul ne peut pas en décrypter simultanément l’ensemble des éléments. L’apprenant recourra donc à une technologie impartiale capable de repérer et d’analyser ses éléments de communication verbale et non-verbale. Cette technologie doit être envisagée comme un outil qui articule analyses théoriques et accompagnement à la pratique.

 

 

[1] Censuswide pour Degreed. (2020, 16 novembre). L’état des compétences en 2021 : La menace invisible. Un rapport de données mondiales présenté par Degreed. Étude menée en juillet-août 2020, dans 8 pays et auprès de 5 208 employés, managers et chefs d’entreprise.

 

[2] Les compétences douces s’opposent aux compétences dures. Contrairement aux compétences douces, les compétences dures sont quantifiables et s’acquièrent en formation. Exemple : maîtrise d’un logiciel, d’une langue étrangère…